I. L'interrogation
284) a) L'interrogation était signifiée dans l'expression orale par le ton plutôt que par une particule, et n'est donc pas reconnaissable directement dans les textes écrits : ŠEŠ-YA-za malāsi "es-tu d'accord, mon frère ?", DINGIRLUM-za kīdas waskuwas sēr TUKU.TUKU-wanza "la divinité est-elle très en colère à cause de ces manquements ?".
b) La négation se trouve en début de phrase interrogative (cf. §282c).
285) a) La double interrogation utilise nu et -ma dans le deuxième membre : BAL andurza kuiski DÙ-yazi ... nu BAL arahza-ma kuiski DÙ-zi "quelqu'un fait-il une révolte à l'intérieur ... ou quelqu'un fait-il une révolte à l'extérieur ?", nu-war-at ŠEŠ-YA ĪDE nu-war-at UL-ma ĪDE "mon frère le sait-il ou ne le sait-il pas ?".
b) Au sujet de la double interrogation indirecte avec mān - mān "si - ou bien", cf. §333.
286) On trouve des questions abruptes, par exemple : kuit apāt "qu'est-ce-que cela ?", nu namma kuit "qu'y a-t-il encore ?".